Qui était Evariste Galois ?

(actualisé le ) par R. Vafiadès

Évariste GALOIS
Bourg-la-Reine, 1811 - Paris, 1832
Mathématicien français

Évariste Galois est né à Bourg-la-Reine, village dont son père était le maire. À douze ans, Évariste Galois entre comme boursier au collège Louis-le-Grand.

Il se passionne pour les mathématiques, vers l’âge de quinze ans. Ses maîtres notent qu’il néglige son travail scolaire et qu’il a mauvais caractère.

Au Concours Général, il obtient le premier prix de mathématiques.

À dix-sept ans, il échoue au concours d’entrée à l’École polytechnique. C’est une désillusion. L’année suivante, en classe de mathématiques spéciales, son professeur de mathématiques reconnaît son génie et garde précieusement ses devoirs, légués plus tard à la bibliothèque de l’Institut.

Il présente à l’Académie des Sciences ses premières études sur les équations algébriques du premier degré. Les manuscrits de ces études sont perdus par Cauchy.

Victime d’une cabale, son père se suicide le 2 juillet 1829. Évariste Galois échoue à nouveau au concours d’entrée à l’École polytechnique. Ce nouvel échec lui ferme définitivement les portes de Polytechnique..

En octobre 1829, il est admis à l’École préparatoire (École normale supérieure) et en février 1830, il postule au grand prix de mathématiques de l’Académie des sciences en présentant un mémoire. Ces travaux sont soumis à la lecture de Joseph Fourier, mais celui-ci meurt et les papiers de Galois sont perdus. Galois pense que cette série de malchances n’est pas le fruit du hasard.

Lors de la révolution de juillet 1830, Galois participe aux journées d’insurrection avec des étudiants républicains. Il entre dans l’artillerie de la Garde nationale. Louis-Philippe succède à Charles X, qui part en exil. Cauchy, l’un des seuls à s’intéresser et à comprendre l’importance des travaux de Galois, et fervent royaliste légitimiste, quitte la France.

Ayant publié une lettre critiquant le directeur de l’École normale, Galois en est exclu le 4 janvier 1831. Il ouvre alors un cours de mathématiques à la librairie Caillot. Galois remet à l’Institut un mémoire sur les conditions de résolubilité des équations par radicaux qui contient une partie de ce qui est maintenant connu comme la théorie de Galois. Le mémoire est rejeté, son rapporteur Denis Poisson le déclarant incompréhensible.

Lors d’un banquet, Galois porte un toast au roi Louis-Philippe, un poignard à la main. Il est arrêté, puis acquitté. Arrêté de nouveau, il passera 9 mois en prison.

Provoqué en duel, le 30 mai 1832 au matin, il se rend à l’étang de la Glacière. Agonisant, abandonné par ses témoins, il meurt le lendemain matin, à l’âge de vingt ans.

En 1846, Livouville publie son testament mathématique, la Lettre à Auguste Chevalier : Galois forge les premières notions de la théorie des groupes. Il faudra attendre 1870 pour que l’on comprenne la profondeur de ses travaux.

Biographie résumée :
Encyclopédie Hachette.

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